Tout commence bien loin des routes poussiéreuses de Blaine County. Nico et Scott, deux frères d’armes, reviennent d’Afghanistan après de nombreuses missions marquées par la poussière, le sang et un terrible accident survenu lors d’une patrouille. Ce jour-là, ils laissent derrière eux non seulement des camarades, mais aussi une partie d’eux-mêmes. De retour à la vie civile, ils cherchent à se reconstruire. Leur route les mène dans le Nord des Etats-Unis, où ils trouvent un petit boulot dans un bar local. Ce bar, tenu par un groupe de bikers connus sous le nom des JAW BREAKERS, devient rapidement plus qu’un simple lieu de travail : un refuge, une famille. Avec le temps, l’odeur de l’huile moteur, le grondement des Harley et les règles de fraternité gravées dans le chrome attirent Nico et Scott vers une nouvelle voie. Ils s’engagent dans le long et rude chemin pour devenir membres à part entière des JAW BREAKERS. Épreuves, loyauté et sacrifices finissent par payer 


Loin du nord des Etats-Unis, Nico, Scott, Tony et Papy roulent ensemble, portant le poids des pertes et des souvenirs. La mort de l’ancien Président des JAW BREAKERS marque un tournant : il est temps de tourner la page, sans oublier les leçons apprises. Ils décident d’enterrer les vieilles rancunes et de bâtir quelque chose de neuf : un club qui reprendrait les valeurs qu’ils avaient gravées dans leur cœur depuis le premier jour – fraternité, loyauté, respect et détermination – mais qui porterait un nouveau nom, un nouveau patch. Ainsi naissent les HEAD BREAKERS MC. Une nouvelle histoire s’écrit… et la route ne fait que commencer.


Fraîchement créés, les Head Breakers s’installent dans la petite ville de GreenTown, le long de la Route 58. C’est là, au cœur du désert, qu’ils établissent leur nouveau chapitre, un point stratégique pour repartir de zéro. Les débuts sont rudes : le club est encore marqué par les pertes passées, et le manque de membres se fait sentir chaque jour. Mais la détermination inébranlable des quatre fondateurs – Nico, Scott, Tony et Papy – pousse le club à se faire une place dans le paysage local. Rencontre après rencontre, alliance après alliance, ils tissent leur réseau et plantent leurs racines dans cette nouvelle ville. Conscients que le trafic d’armes reste un business trop risqué pour un club encore en reconstruction, les HB choisissent une autre voie pour se relever : le recel. Bijoux, pièces rares, objets de valeur… tout ce qui peut être revendu devient une opportunité. Peu importe la provenance, tant que ça rapporte et renforce les caisses du club. Pas à pas, les Head Breakers se reconstruisent… avec la route comme horizon.


Le club, désormais solidement implanté à GreenTown, connaissait enfin une période de stabilité. Mais dans ce milieu, la prospérité ne dure jamais bien longtemps. Un nouveau chapitre de bikers, les Angels of Death (AOD), décida de s’installer en ville. Dès le premier échange verbal, le ton fut donné : les AOD n’avaient aucune intention de cohabiter pacifiquement. La tension explosa quand l’un de leurs membres tenta de poignarder le Vice-Président des Head Breakers. Le conflit entre les deux MC prit rapidement une ampleur démesurée. Et comme si cela ne suffisait pas, une autre organisation fraîchement arrivée en ville – la BPS – commença à lorgner sur les affaires du club. Très vite, les attaques se multiplièrent : embuscades, provocations, sabotages… Pris en étau entre deux ennemis, les Head Breakers tinrent bon, mais la situation dégénéra encore lorsque les AOD et la BPS décidèrent d’unir leurs forces pour tenter de faire tomber le club. Les mois passèrent dans un climat de guerre constante. La tension atteignit son paroxysme lorsque la BPS commença à kidnapper des membres des HB pour exiger rançons et autres concessions. Finalement, la pression se relâcha lorsque les autorités locales, lassées des violences et exactions, parvinrent à chasser la BPS de la ville. Le brouillard commença à se dissiper… et les Head Breakers n’avaient désormais plus qu’un seul objectif : faire payer les AOD pour chaque affront. La guerre continua encore plusieurs semaines, jusqu’à un affrontement final sur une montagne reculée. Ce qui s’y passa ce jour-là reste un mystère… seuls ceux qui y étaient savent.


Après ces longs mois de guerre, le club parvint une fois de plus à se relever. Mais cette renaissance avait un prix. Les récents combats avaient laissé des traces, et certains membres commencèrent à voir les choses différemment. Peu à peu, des tensions naquirent autour de la gestion et des décisions prises, plongeant le club dans un climat de chaos silencieux. Des petits clans se formèrent au sein même des Head Breakers. Après plusieurs semaines d’escalade, les premiers conflits éclatèrent au grand jour. Des mesures furent rapidement mises en place pour éviter que le club ne sombre définitivement… et ce qui devait être fait, fut fait. Mais le pire était encore à venir : certains membres trahirent le club, vendant des informations, voire des biens appartenant au patch. Les sanctions tombèrent les unes après les autres. Ceux qui ne supportaient plus la situation jetèrent leur cuir et partirent de leur côté. Quant aux véritables traîtres… leur sort ne laissa place à aucune ambiguïté. Seuls les présents savent ce qu’il s’est réellement passé.


Après ces nouveaux conflits, le club prit la route vers de nouveaux horizons, décidant d’ouvrir un chapitre dans une autre ville avec les membres restants. L’installation fut loin d’être tranquille. À peine arrivés, les Head Breakers furent remarqués par plusieurs organisations et cartels déjà implantés sur place. La réputation des HB joua en leur faveur auprès de la plupart de ces groupes, qui leur confièrent rapidement diverses missions. Refuser n’était pas une option : ces contrats étaient à la fois une source de respect et d’argent, indispensables pour bâtir ce nouveau chapitre. Les semaines passèrent, et le club s’enfonça rapidement dans les méandres de la ville. Les membres restants, forgés par les épreuves passées, étaient devenus plus durs, plus agressifs. Ils acceptaient toutes les missions proposées… et allèrent même jusqu’à s’attaquer à un autre chapitre déjà établi depuis longtemps. Ce conflit fut d’une extrême violence, mais la détermination des HB fit la différence : ils parvinrent à les chasser de la ville et à prendre le contrôle de leurs affaires. Après cette victoire, certains commencèrent à convoiter la place et les business des Head Breakers. Mais rien n’y fit. Même affaibli par les pertes, le club resta debout, fier et déterminé. Car un Head Breaker ne baisse jamais la tête… et un HB ne s’excuse jamais. Aujourd’hui, désormais solidement installés, les Head Breakers ont enfin pu construire leur nouveau bâtiment. Ils ont choisi de s’implanter directement au Yellow Jack, mêlant ainsi le club à un bar ouvert sur la ville. Ce lieu est devenu leur nouveau repaire, un point de ralliement où affaires, fraternité et alcool se mêlent chaque jou