
Harkins Stryker

Nom : Harkins
Prénom : Stryker
Âge : 28 ans
Origine: Californie – San Francisco
Enfance
Né et grandi dans les quartiers populaires du sud de la ville, j’ai rapidement compris que pour m’en sortir, il faudrait que je me forge ma propre voie. À 17 ans, je me suis engagé dans l’armée américaine, cherchant à donner un sens à ma vie et à canaliser une énergie que je ne savais pas toujours où placer.


Engagement
Pendant près de six ans, j’ai servi dans les forces armées en tant que mécanicien principalement. Ces années ont forgé mon caractère : la rigueur, la loyauté, le sens du devoir, mais aussi une certaine méfiance du monde civil. J’ai vu des choses qu’on n’oublie pas, perdu des camarades, et gagné le respect de beaucoup. Mais à un moment, j’ai senti que le front n’était plus ma place. J’avais besoin de construire quelque chose de concret, de mes propres mains.
Le retour
De retour à San Francisco, j’ai racheté un vieux garage à l’abandon dans le quartier de Bayview. Je l’ai retapé pièce par pièce, jusqu’à en faire un lieu pas seulement de mécanique, mais aussi de réinsertion pour d’anciens militaires. Beaucoup d’entre nous sortent de l’armée sans repères, sans but. Je voulais leur offrir une seconde chance, un endroit où reprendre pied, où retrouver la camaraderie qu’on perd en quittant le service.


La rencontre
C’est dans cette période que j’ai rencontré celle qui allait tout changer, Mia McCley. Une femme forte, passionnée, avec ce genre d’énergie qui vous pousse à vous dépasser. On a vécu deux années intenses ensemble, jusqu’à ce qu’elle décide de partir pour Sandy Shores, rejoindre son frère. J’ai longtemps hésité, mais certaines décisions se prennent avec le cœur, pas avec la raison.
Alors j’ai vendu le garage, confié mon projet à un ancien frère d’armes, et j’ai pris la route.
Nouveau départ
Aujourd’hui, je vis à Sandy Shores, loin du tumulte de la grande ville. Ce n’est pas le même rythme, pas les mêmes visages, mais j’y ai trouvé une forme de calme. Je bosse comme mécanicien au Sandy Mechanic, un petit garage où l’huile et la poussière remplacent le bruit des armes.
Je ne suis plus soldat, plus chef d’entreprise. Juste un homme qui essaie de garder les mains occupées et l’esprit tranquille.
Mais, quelque part, une partie de moi reste toujours en alerte.
Le militaire ne disparaît jamais complètement. Il sommeille, prêt à se réveiller si la situation l’exige.


La rencontre
Quand je suis arrivé à Sandy Shores, j’avais besoin de repères, d’un nouveau cadre, de quelque chose qui donne à nouveau du sens à mes journées. C’est là que j’ai rencontré le frère de ma compagne, un type respecté dans le coin, membre d’un club de motard, les Head Breakers, bien implanté dans la région. L’ambiance, la fraternité, les valeurs de loyauté et de respect… tout ça m’a rappelé ce que j’avais connu à l’armée. C’était brut, réel, sans hypocrisie. J’ai su que c’était ma place.
J’ai donc rejoint le club en tant que prospect. Comme toujours, j’ai commencé au bas de l’échelle, prêt à faire mes preuves. J’étais habitué à la discipline et à la hiérarchie, alors les corvées, les ordres et les tests de loyauté ne m’ont jamais posé problème. Je savais écouter, observer, et frapper quand il fallait. Gagner la confiance des anciens n’est pas facile, mais la mienne, ils savaient qu’ils pouvaient compter dessus.
De prospect à membre
Un jour, un prospect du club a franchi la ligne. Manque de respect envers un patché, comportements imprévisibles, et surtout, il avait mis en danger le nom du MC. Une décision, à la table, a été prise et on m’a confié la tâche de régler ce “problème”.
C’est un acte qu’on ne prend pas à la légère, mais dans ce monde, certaines décisions forgent votre réputation. Le club a reconnu ma loyauté, mon sang-froid, et surtout ma capacité à protéger les miens sans poser de questions. Ce soir-là que j’ai reçu mon patch, je n’étais plus un prospect, j’étais devenu membre à part entière du club.


Prouver sa valeur
Les mois suivants, j’ai continué à prouver ma valeur sur la route. J’étais souvent celui qui fermait la marche, à observer comment se comportait le convoi sur la route. Mon expérience militaire m’a aidé : sens de l’orientation, coordination, planification. Alors, naturellement, j’ai demandé le patch de Road Captain. Ce rôle, c’est plus qu’un titre, c’est une responsabilité. C’est moi qui trace les itinéraires, qui veille à la sécurité des frères pendant les runs, qui m’assure que la route reste libre et que le club garde sa cohésion, peu importe les obstacles.
L’aventure continue
Aujourd’hui encore, je roule avec cette même conviction : on avance ensemble, on revient ensemble. La route, c’est mon terrain de guerre. Mais cette fois, mes armes, ce sont mes frères, ma bécane, et le respect du patch que je porte sur le dos.

« Parfois, rester silencieux et observer en dit bien plus que mille paroles. »
Harkins Stryker
